L’heure a sonné d’engager la transformation de la mobilité des collaborateurs. Pour y parvenir, la réalisation d’un audit de flotte est primordiale. Il constitue la pierre angulaire de la réflexion du gestionnaire de parc. Et il permet également de définir une feuille de route précise. Explications.

Identifiez les postes de dépenses

La loi Lom et la loi Climat et Résilience amènent les entreprises à s’engager activement sur le chantier de verdissement des flottes. Mais au-delà des intentions, il faut agir avec méthode car le gestionnaire de parc reste garant de la mobilité des collaborateurs. Une mobilité souvent indissociable des performances de l’entreprise. Parce que les ambitions du législateur sont fortes et les délais serrés, la feuille de route pour assurer la transformation des parcs doit être précise. C’est là qu’intervient l’audit de flotte. Cet exercice délicat repose sur un principe : dresser l’état des lieux exhaustif du parc et le mettre en perspective avec la réalité des usages des collaborateurs. Mieux connaître pour mieux comprendre et mieux comprendre pour mieux agir. Telle est la vocation de l’audit de flotte.

Audit de flotte : Mode d’emploi

Un gestionnaire de parc dispose, en théorie, de tout ce dont il a besoin pour réaliser lui-même un audit de flotte. D’une certaine façon, la démarche ressemble à celle qui préside à la définition d’une Car Policy. Il doit organiser le travail selon trois axes fondamentaux. 

Le premier d’entre eux, c’est la cartographie précise du parc. Nombre de véhicules, type de motorisation, état de chaque véhicule (kilométrage, entretien, durée du contrat de location, pneumatiques, sinistralité…). Ces données d’ordre structurel sont aisées à rassembler. 

Le deuxième axe concerne l’usage des véhicules par les collaborateurs. Pour effectuer une analyse précise, il faut d’abord réunir des données quantitatives (nombre de kilomètres parcourus par mois, types de déplacement, profil du conducteur, nature de sa fonction), et des données qualitatives. Ces dernières sont plus complexes à synthétiser, mais elles sont indispensables notamment dans une démarche de verdissement de la flotte. Les audits de flotte les plus complets intègrent par conséquent des entretiens avec les utilisateurs des véhicules. L’intérêt : pondérer les analyses factuelles, tangibles, avec une dimension plus humaine de l’analyse. 

Enfin le dernier axe de l’audit de flotte consiste à réunir les éléments opérationnels du parc : charte d’utilisation, politique de sécurité, services tiers (assurances, entretien, etc.).

Se faire accompagner dans la gestion de flotte

Dans certaines entreprises, le gestionnaire de parc n’a pas forcément les moyens techniques ou le temps humain nécessaire à la réalisation d’un audit de flotte dans les règles de l’art. De nombreux cabinets spécialisés peuvent alors s’acquitter de cette tâche. Certains loueurs longue durée proposent ce type d’accompagnement, de même que certaines compagnies d’assurance. Loin de se limiter à une seule recherche d’optimisation du TCO, l’audit de flotte est clairement conçu comme une ambition de verdir le parc. C’est le cas avec la solution e-Fleet qui délivre un score de convertibilité à la mobilité électrique.

Audit de flotte : à quelle fréquence la réaliser ?

Le verdissement des flottes ne peut pas être réalisé du jour au lendemain. En effet, à mesure que les infrastructures de recharge se développent, que les collaborateurs s’approprient les usages de la mobilité électrifiés, vous devez vous inscrire dans un processus d’amélioration continue. Le pilotage du verdissement d’une flotte repose idéalement sur un audit réalisé une fois par an environ. Un rythme qui peut sembler exigeant mais qui permet d’adopter une feuille de route précise (et réaliste) pour assurer un verdissement réussi.